La France se tient à vos côtés. Que nos deux pays trouvent les voies d’un partenariat toujours plus étroit, tel est mon vœu le plus cher. Je compte sur chacune et chacun d'entre vous pour porter cet esprit de respect et d'amitié entre
Je vous remercie toutes et tous pour votre accueil. Dans les Entretiens de Confucius, il est dit : " une conversation avec vous vaut plus que dix ans d’études ". Alors, passons à la conversation.
QUESTION - Monsieur le Président, de 1997 à cette année, vous êtes déjà venu trois fois en Chine et j'aimerais savoir ce qui caractérise cette visite par rapport aux deux précédentes. D'autre part, nous célébrons cette année le quarantième anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays. Quelle est votre évaluation de la relation bilatérale ?
LE PRESIDENT - Je voudrais d'abord vous dire que je suis venu beaucoup plus de trois fois en Chine et toujours avec le même intérêt et la même joie. Je suis venu trois fois en qualité de Chef d'Etat, vous avez raison de le souligner. Quelles sont les différences ou les évolutions ?
J'en vois essentiellement deux. La première est de nature économique et sociologique, le fantastique développement de l'économie et de la société chinoise. C'est évidemment d'une année sur l'autre ce qui impressionne le plus, quand on vient en Chine, les changements si rapides, tout en maintenant les principes sur lesquels la société et la culture chinoise reposent depuis si longtemps. La deuxième évolution, c'est incontestablement une meilleure compréhension et connaissance l'un de l'autre, de
Alors,
QUESTION - Le Centre Franco-Chinois sera bientôt en fonction comme vitrine de l'échange et de la coopération entre
LE PRESIDENT - Naturellement, je souhaite le développement actif des centres franco-chinois et le meilleur développement, c'est qu'il apporte à ces étudiants suffisamment de satisfaction personnelle et professionnelle pour que d'autres aient envie, plus nombreux, de venir. Et cela me permet d'évoquer un instant le problème de nos échanges d'étudiants et en tous les cas de notre ouverture aux étudiants chinois.
Depuis les années 1998, il y a eu environ 35 000 étudiants chinois qui sont venus faire des études et qui ont été diplômés en France. C'est insuffisant, et je souhaite beaucoup que nos universités, nos grandes écoles s'ouvrent davantage à de jeunes étudiants chinois ou chinoises. Alors comment faire pour faciliter ce mouvement ?. Je crois d'abord qu'il faut mieux informer, mieux orienter les jeunes étudiants chinois qui s'intéressent à faire des études en France.